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le pangolin
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18 décembre 2006

Emigration-Immigration : encore un drame 102 morts de trop ?

A qui la faute ?  A la jeunesse ?

Telle serait la question que tout africain devrait se poser, en effet c’est une catastrophe de voir disparaître ainsi des vies humaines dans la fleur de l’âge.

Non seulement que tout africain devrait se sentir endeuillé, mais tout faire pour que ces disparus soient les derniers.

Ce week-end , la mer a encore  pris sa part dans cette tragique relation qui  l’Afrique à l’Europe. Comme d’habitude c’est toujours les Africains qui continuent à payer.

102 africains disparus en mer pour avoir tenté de rejoindre sur des frêles embarcations l’Espagne par les Iles Canaries.

L’Afrique ne finit toujours pas d’aligner des catastrophes et d’offrir ainsi à la face du monde surtout des pseudo intellectuels occidentaux en mal de reconnaissance sociale dans leur pays et aux racistes d’étaler sans retenue et tact leur racisme viscéral vis-à-vis de l’Africain.

On aurait pensé qu’après la signature des accords entre le gouvernement français représenté par le ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy par ailleurs candidat aux élections présidentielles françaises de 2007 et le gouvernement sénégalais d’une part et d’autre part après la visite du premier ministre espagnol Zapatero que l’hémorragie de la jeunesse africaine en général et sénégalaise en particulier allait cesser. Que nous n’allions plus connaître ce genre de drame avec autant de morts dans l’indifférence totale de toute l’Afrique.

Le drame de ce week-end, une fois encore vient de nous rappeler que le problème de la jeunesse africaine reste entier.

Ce drame doit cette fois-ci interpeller la conscience de tout africain qui se veut digne et humain, partout où il se trouve. En effet comment toute l’Afrique peut-elle admettre qu’un 

Alors je dis que quand une société humaine ne fait rien pour sa progéniture, alors elle cesse d’être humaine, elle devient cannibale voire assimilable à une société animale, même là-aussi la lionne chasse pour nourrir ses petits. Alors qu’en est-il des hommes, ici Africain ?

Quand une société ne parvient plus à offrir un rêve d’un futur humanisé et radieux à sa jeunesse, cette société là ne mérite plus d’exister ! Les politiques dans ces pays n’ont plus lieu d’être et d’exister, c’est le niveau zéro de la société que l’on atteint.

Dans ce cas à quoi servent donc toutes les institutions, partis politiques, associations, et sociétés civiles dans ces pays, si l’on ne peut plus retenir ces enfants à vivre à ses côtés ? Je peux donc dire que toutes ces choses ne sont que des simulacres comme pour faire semblant que les Africains sont aussi des humains ? je me pose finalement toutes ces questions.

Alors si toutes les choses que je viens de citer existent bel et bien et ne sont pas des simulacres, alors il est temps que les Africains se regardent en face et prennent leur responsabilités historiques.

Les discours justifiant à tout va l’immigration comme quoi à cause de la misère, que sa jeunesse est obligée de jouer à la roulette russe ne peuvent plus nous servir de remontant moral. Les faux-fuyants usités depuis plusieurs siècles doivent cesser d’avoir cours.

Il est temps que la jeunesse africaine, au lieu de prendre le risque de mourir en mer et laisser pendant ce temps les politiques qui les ont conduit à la misère en paix, doivent décider d’exiger leur part de vie dans leur pays respectifs. Comme ils le disent « rester en Afrique c’est déjà mourir », moi je leur dis autant mourir dignement sur place pour faire changer les choses.

Cette jeunesse doit se mettre en avant garde d’un mouvement continental de contestation citoyenne civile pour que cesse pareil drame.

La jeunesse africaine se doit révéler   qu’elle est majoritaire et représente l’avenir de ce continent , en effet elle représente 2/3 de toute la population  africaine.

Si elle s’organise dans un mouvement de conscience qui traverse les frontières, elle va gagner son droit à l’existence de digne humains.

Dans toutes les capitales africaines, les jeunes se mettaient simultanément en mouvement, par exemple en investissant tous les lieux de la factice politique de leur pays, comme les fameux parlements pour exiger des  pseudo politiques à la solde des exploiteurs et négriers des africains. Je suis convaincu que les choses vont bouger dans le sens de la vie.

Je vois dèjà certains ignorants objecter qu’un tel mouvement n’aboutirait pas, en effet ceux qui le disent ont raison car le but de tels propos est de dissuader toute union des peuples africains, car les problèmes sont les mêmes et le africains continuent à se comporter comme des biches face au lion, lesquelles préfèrent la fuite à l’affrontement. En effet la grande majorité des Africains ont toujours des conduites de fuite en avant face aux problèmes, de tous temps l’histoire africaine est souillée par cette attitude.

Heureusement pour ma part que certains peuples se sont vaillamment illustrés dans le combat pour la dignité humaine. Je citerais par exemple le cas de la jeunesse héroïque de l’Afrique du Sud qui est arrivée à bout de l’apartheid, Mandela avait commencé son combat pour la dignité humaine très jeune, ce fut le cas de Lumumba mort dans la trentaine. Dans des pays d’Afrique, les jeunes se sont tous effacés au profit des vieux qui n’ont jamais respecté le lien intergénérationnel qui fonde toute société humaine évoluée.

On donc doit regarder  dans l’histoire africaine pour avoir des raisons qui fondent l’optimisme et permettent de dire que cela ne peut plus durer, l’Afrique si elle est vraiment un continent d’Hommes est appelée à évoluer et changer positivement.

Fonder l’espoir dans la lutte n’est pas une vaine utopie, mais plutôt la réalité qui attend toute l’Afrique, la jeunesse africaine doit se rebeller.

Elle doit s’inspirer des jeunes de Soweto, ceux-là même qui ont lutté contre l’apartheid, ces jeunes ont bravé les chiens et canons de l’apartheid. En prenant exemple sur cette lutte, les choses vont changer. En effet les jeunes sud-africains sont descendus dans la rue pour combattre, ils ont préféré mourir en homme libre que de fuir leur pays, quel est le pays de l’Afrique australe aux alentours de l’Afrique du Sud ou des autres zones qui aurait connu une vague de refugiés ou d’immigrés Sud-Africains ? A ma connaissance aucun, Dieu sait seul comment les racistes du gouvernement de l’apartheid les incitaient à l’exil, Non ! Aucun jeune sud-africain a fui, ils ont préféré rester. Et pourtant ces jeunes vivaient dans un enfer, ce que les jeunes des autres pays africains n’ont jamais connu.

La solution adoptée par cette dernière a toujours été celle de la facilité, émigrer qui a ses ressorts moraux et philosophiques dans une culture de non responsabilité et de la fuite en avant, la culture de soumission totale à toute pression. Cette autre jeunesse est incapable de se rebeller contre l’ordre établi d’où qu’il vienne. Les Aînés leur ayant inculqué cette mauvaise culture du moment qu’eux-mêmes avaient depuis longtemps fait allégeance de soumission totale au colonisateur et à l’Occident.

Cette philosophie auto-suicidaire conduit droit au mur voire à la disparition des Africains sur le continent.

C’est pourquoi je lance sur ce blog un manifeste intitulé « 102 disparus de trop et ça suffit ! »

Nous devons nous mobiliser pour que cela change assez de blabla§ !

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Commentaires
M
Cent et deux morts...c´est vrai que c´est cent et deux morts de trop. Et cependant je crois que lorsque nous ne pourons à changer les choses que lorsque nous accepterons de lutter contre les maux qui sont à la base de ce criant désespoir. Et c´est peut-être mieux d´expliquer aux gens ce qui se passe, le pourquoi des choses et peut-être comment on peut logiquement y remèdier, que de fêter le deuil sentimental impuissant. Rappelons que ceux qui regrette ou lancent de grands cris contre ces évènements malheureux, sont de ceux-là qui, le lendemain, vont voter pour leurs fossoyeurs! L´Afrique doit apprendre à réfléchir et à se motiver autrement qu´en dansant ou en se laissant vilement piller ou vilipender. Ou ce genre de choses ne cesseront pas. Meilleurs voeux tout de même à tous les hommes de bonne foi, et tous nos souhaits sincèrent à une Afrique en pleine ébullition. Musengeshi Katata. Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu. www.realisance.afrikblog.com
P
Sassou Nguesso hanté par deux petites princesses des ténèbres<br /> <br /> Le vrai portrait du Président Sassou.<br /> <br /> Plusieurs psychologues après avoir mener une enquête de moralité, sont arrivés à la conclusion selon laquelle, l’actuel président de la République du Congo est un psychopathe. Un déréglé qui trépigne de rage chaque fois que quelqu’un le dérange. A ce moment, il ne pense qu’à donner la mort dès qu’il pose sa tête sur l’oreiller. <br /> <br /> Habité par une cruauté diabolique, il ne trouve de sommeil qu’après avoir trouvé des stratégies pour mortifier et maltraiter tous ses adversaires. <br /> <br /> C’est un malade incurable au visage extrêmement séduisant. Mais lorsqu’il donne la mort, il ne ressent aucun remords. Il se réjouit au contraire a confié un des ses cousins à l’équipe des experts qui ont mené l’enquête dont nous révelons les quelques miettes qui nous sont parvenues. Pour des raisons de sécurité, nous taisons le nom de ce proche du président souffrant.<br /> <br /> Selon le même proche du chef de l’Etat, le président est un raté hanté par les deux petites princesses des ténèbres qu’on entendait vociférer chaque nuit dans la pénombre d’Oyo. Le président a toujours pensé que toutes les relations doivent être utilitaires. Tout ce qui n’est pas proche du coeur est superflu donc sans importance. De ce fait, accorder le pardon à son ennemi ou son adversaire est un signe de faiblesse. <br /> <br /> Dès l’adolescence, le président était persuadé qu’il vivrait plus longtemps que la nature a permis aux êtres humains. D’où son désir ardent de devenir Roi un jour. Un roi qui estime que la meilleure façon de plaire à son peuple c’est de le tenir en permanence en face de l’horreur et de la frayeur sous toutes ses formes. Le massacrer, le torturer, le laisser mourir de faim sans liberté d’expression ni de mouvement par l’intrigue. Bref le dénuder totalement.<br /> <br /> Pour nous prouver ses ambitions, dès l’âge de six, sept huit ans, le président actuel noyait les chats et les chiens du village dans les étangs alentour après les avoir emprisonnés dans des petits sacs. On entendait des cris pitoyables des pauvres bêtes. Et personne n’osait parler. Il était impossible de lui faire entendre la voix de la raison. Il n’écoutait personne et ne faisait confiance à personne. Tout le village pensait qu’une force métaphysique le poussait à ces crimes embryonnaires jugés mineurs au village. Chaque fois qu’il avait tué ainsi un animal de compagnie, il criait: « Je veux qu’on m’obeïsse! ». Tout le monde disait: « Voilà un homme! ». <br /> <br /> Tant que le président sera libre, il commettra toujours les atrocités de tout genre car maltraiter et tuer sont les dons des démons qui rodaient autour d’Oyo. <br /> Même s’il est permis de rêver, il est peu probable que monsieur le président quitte ce don. Inversement, ce don ne peut jamais le quitter même s’il fait croire qu’il est là pour sauver le Congo. Au contraire, c’est le Congo qui sera sauver s’il réussit de se débarrasser de Sassou et le mettre face à face à la justice pour répondre de ses crimes comme Marc Dutroux en Belgique. <br /> <br /> M. BABAKALA
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