Jackson 5 I Want You Back 1970
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Vidéo envoyée par tempona
extrait du Concert des Jacksons five/The jacksons de 1970 au Sullivan show
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Téléjournal - Changer de teint au péril de sa vie
Vidéo envoyée par radio-canada
http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal/2008-2009/Reportage.asp?idDoc=73688 Avoir un teint plus clair, c'est le désir de millions de femmes partout dans le monde. En Afrique, ce rêve vire souvent au cauchemar, car les crèmes qui changent la pigmentation de la peau sont de mauvaise qualité. Au Sénégal, de nombreuses femmes utilisent ces crèmes cancérigènes, convaincues qu'avec un teint « café au lait », elles ont plus de chance de trouver un mari ou un emploi.
Source : Midilibre.com Édition du lundi 13 avril 2009
Photo : DR
CARNET DE ROUTE
Baptisée "Bilan carbone neutre", l'expédition de Fabien et Nathalie a duré dix-neuf mois Après un périple de 62 593 km à travers dix-sept pays africains, Fabien Perrot, 32 ans, et Nathalie Lanier, 33 ans, sont de retour en France.
Ce couple dynamique et à l'enthousiasme contagieux était installé à Palavas avant de se lancer dans l'aventure. « Cela faisait longtemps qu'on voulait voyager plus que seulement trois semaines, pour mieux apprécier et s'immerger », explique Fabien.
Pour le coup, c'est réussi. Dix-neuf mois pour traverser le Maroc, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville, la Namibie, l'Angola, la Zambie, le Malawi, le Mozambique, l'Afrique du Sud et Madagascar, avec un
petit saut à La Réunion. Un sacré voyage. « Nous avons découvert plein de choses en nous, une capacité à surmonter des obstacles et une richesse humaine insoupçonnée qui se traduit notamment par l'engagement humanitaire », poursuit Fabien.
En effet, à part l'envergure hors norme du trajet, celui-ci était doublé de plusieurs objectifs. « Le fil conducteur était la promotion des énergies renouvelables, rappelle Nathalie : limiter nos émissions de gaz à effet de serre (GES) en vivant au rythme africain. Pour cela, il fallait voyager le plus possible grâce aux transports en commun, notamment les taxis-brousse et les bus et éviter de prendre l'avion. » Ce qu'ils ont néanmoins dû faire pour revenir de Madagascar. « Au final, on a émis deux fois plus de GES que ce qu'on avait prévu et que la planète peut naturellement recycler. Mais c'est quand même deux fois moins que les émissions d'un Français moyen. » Parallèlement, le but était de « rencontrer les acteurs du développement énergétique, en premier lieu des ONG, et de recueillir leurs expériences afin de créer un réseau. Avec la mise en place de Riseal, le Réseau d'informations sur les solutions énergétiques africaines locales (lire aussi ci-contre) , nous voulions contribuer au développement énergétique propre de ce continent » , développe Fabien. « Dans beaucoup d'associations, nous étions les premières personnes de l'extérieur à poser des questions. Tout un tas de barrières tombent à ce moment-là. Quand on leur disait qu'on n'avait pas d'argent et qu'on n'était pas là pour leur dire ce qu'ils avaient à faire, ils étaient contents de nous recevoir », se rappelle-t-il.
Alors qu'ils pensaient, au début, entrer en contact avec une soixantaine d'associations, ils en ont rencontré 229. « Il s'agissait de montrer ce qui avait marché dans des pays voisins , remarque Fabien. Ce qui nous a vraiment marqués, c'est l'hypocrisie de l'aide au développement institutionnalisée. Par exemple, dans le cas de la France, une majeure partie de cette aide ne part jamais ou elle revient en métropole. Par ailleurs, on ignore trop souvent l'importance d'impliquer les gens sur place. Cela aboutit souvent à une mentalité d'assisté. C'est malsain et très dur, ensuite, d'inverser la tendance. » Un voyage aux mille et une facettes, dont le souvenir est toujours envoûtant pour Nathalie. « Nous avons vécu les choses à fond. Maintenant, nous restituons tout ça à travers des expositions photos, des conférences, bref, de la sensibilisation en France. » Et à Fabien d'ajouter : « Nous sommes aussi en train de chercher des financements pour mettre en place des antennes dans les divers pays. Ce voyage n'était pas vain... d'autant qu'il n'est pas fini. En fait, ce n'est que le début ! »
Textes : David FABER
14 avril 2009
(Paris & Bamako) - Teriya Bugu (prononcez Teriyabougou), “la case de l’amitié” en bamanan, est un village pilote situé au bord du Bani, affluent du fleuve Niger, au Mali. Une utopie devenue réalité, commencée au début des années 1960, née d’une rencontre entre Lamine Samaké, pêcheur somono, et Bernard Verspieren, père blanc.
Aujourd’hui véritable oasis située en brousse, elle rassemble quelque 500 personnes, au milieu de plus de 200 000 arbres plantés au bord du Bani, bénéficiant d’une école, d’un dispensaire maternité, d’une bibliothèque, d’une coopérative d’achat, d’une ferme, d’un potager, de vergers, de ruches…
Et surtout, Teriya Bugu repose sur des principes de développement durable et équitable. Pour preuve ses installations fournissant de l’énergie fondées sur le biogaz, le solaire photovoltaïque et thermique, et son centre de tourisme solidaire. Un ensemble composé de 25 chambres et bungalows (climatisées ou ventilées), un dortoir, un restaurant proposant une cuisine faite principalement à base des produits issus du village et de ceux des environs, une piscine, une salle de conférence de 100 places, un musée… et même une piste d’aviation homologuée de 800 mètres de long pour petits appareils de 4 places (coordonnées GPS : N 13°12′22,8′’ - W 05°31′35,9′’)…
Toutes ces infrastructures permettent ainsi aux habitants de Teriya Bugu et des villages avoisinants d’améliorer sensiblement leurs conditions de vie et de participer activement à la sauvegarde de leur environnement. Au fil des années, Teriya Bugu est devenu un véritable outil de promotion et d’échange culturel, permettant aussi de lutter contre l’exode rural, voire les migrations économiques
Entré chez les pères blancs à 19 ans, en 1943, Bernard Verspieren fut un passionné d’agriculture. Il arriva au Soudan français, actuel Mali, en 1951, et ne le quitta plus. Il commença par créer des écoles d’agriculture pouvant accueillir des couples, initiative totalement inédite à l’époque. Après la grande sécheresse du Sahel de 1973 qui fut des milliers de morts, Bernard Verspieren créa Mali Aqua Viva, une association qui permit la plus importante campagne de forage de puits d’eau potable au Mali. Décédé en octobre 2003, sa grande oeuvre qui nécessita vingt années de travail demeure Teriya Bugu.
Source : http:africamix.lemonde.fr
Le CCFD-Terre Solidaire estime que le problème reste entier pour les pays du Sud
Pour le CCFD-Terre Solidaire, qui demande de longue date une liste exhaustive des paradis fiscaux, les listes de l’OCDE publiées à l’issue du G20 relèvent plus du compromis diplomatique que de l’évaluation objective. Pour Antoine Malafosse, délégué général du CCFD-Terre Solidaire, « cet exercice ne résout en rien le fléau que représentent les paradis fiscaux pour les pays pauvres, qui sont les grands oubliés de ce G20 ».
L’OCDE a publié hier soir, à l’issue du G20, 4 listes de territoires : noire, gris foncé, gris clair et blanche[1]. Pour le CCFD-Terre Solidaire, le principe même de dresser plusieurs listes est bienvenu, car les paradis fiscaux n’ont pas tous la même dangerosité. Ces différentes listes peuvent encourager chaque territoire à améliorer ses pratiques pourvu qu’elles s’accompagnent de mesures graduelles de sanction. Mais les listes publiées hier présentent plusieurs problèmes :
· Les pays pauvres laissés pour compte
Pour figurer sur la liste blanche de l’OCDE, qui regroupe 30 pays riches, il suffit de signer des conventions fiscales d’échange d’information avec 12 pays. Autrement dit, une fois que la France , l’Allemagne et les principaux pays riches auront obtenu les informations qu’ils veulent, les paradis fiscaux seront considérés comme fréquentables ! Les pays en développement, qui voient chaque année 900 milliards de dollars s’envoler illicitement vers les paradis fiscaux, peuvent toujours attendre.
· Une liste blanche trop remplie
Les tractations ont duré toute la journée hier. Pour Jean Merckaert, spécialiste des paradis fiscaux au CCFD-Terre Solidaire, « Cette liste est le fruit d’un compromis diplomatique, car chaque pays du G20 a veillé à protéger ses dépendances. C’est toujours mieux que les 3 noms qui restaient sur l’ancienne liste de l’OCDE, mais le fait de mettre Jersey, la Barbade ou l’île Maurice sur la liste blanche et d’épargner Hong-Kong, la City de Londres ou l’Etat du Delaware aux Etats-Unis enlève toute crédibilité à l’exercice ».
· Une approche tronquée des paradis fiscaux
Il existe des paradis fiscaux, des paradis judiciaires et des paradis règlementaires. Chaque catégorie a fait l’objet d’une liste, par le passé, par des institutions distinctes (respectivement, l’OCDE, le GAFI et le Forum de stabilité financière). Or, ces différents cercles se regroupent largement et les ministres des Finances du G20 avaient ouvert la porte à une approche globale du problème. Pour Jean Merckaert, « en confiant la liste à l’OCDE, le G20 reconduit une approche tronquée des paradis fiscaux. On leur demande de coopérer avec le fisc étranger, mais pas avec la justice ! »
· Les critères de l’OCDE sont incomplets
Les critères de coopération fiscale de l’OCDE sont incomplets. Ils focalisent sur le secret bancaire, qui est un vrai problème, mais oublient que l’opacité peut prendre d’autres formes (trusts, fondations…). Ils exigent l’échange d’information « à la demande », et non de façon automatique (comme le prévoit la directive européenne sur l’épargne). Ce modèle est peu efficace : liée aux Etats-Unis par ce type de convention depuis 2005, Jersey n’a accepté de renseigner l’administration fiscale américaine que dans 4 cas, qui étaient déjà de notoriété publique.
Contact : Véronique de La Martinière - 01 44 82 80 64 – 06 07 77 05 80
Première ONG française de développement, avec 40 millions d’euros de budget et plus de 500 initiatives soutenues chaque année dans 80 pays du sud et de l’est, le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire) a acquis depuis près de 50 ans un savoir faire et de nombreuses références dans le dialogue avec les sociétés civiles de ces pays. Cette expertise est utilisée aujourd’hui dans de nombreuses activités de communication, de plaidoyer et d’éducation au développement en direction du public français et européen, grâce à un réseau de 15 000 bénévoles militants.
Mali / Pour la libération immédiate et sans conditions de Nouhoum Keita, journaliste à radio Kayira
BAMAKO, Mali, 6 mars 2009/African Press Organization (APO)/ — Nous apprenons avec surprise et consternation l’incarcération à la prison centrale de Bamako de notre camarade Nouhoum Keita. Il a été interpellé après avoir dénoncé sur l’antenne d’une radio l’existence d’un passeport falsifié à son nom et sa décision de porter plainte contre X. De victime il se retrouve ainsi coupable (lire ci-dessous un petit résumé).
SOURCE : Attac France-CADTM France-Survie
Journaliste à la radio associative Radio Kayira, membre de la Coalition des alternatives africaines, dette et développement (CAD Mali), militant infatigable pour les droits et la justice sociale, Nouhoum Keita est bien connu de nombre de nos associations (notamment de la plate-forme Dette & Développement qui regroupe 27 associations et syndicats français) avec lesquelles il a participé aux forums sociaux, aux manifestations contre les privatisations des services publics, pour l’annulation de la dette, contre les nouveaux accords économiques et commerciaux…
Cette arrestation se situe dans un contexte général de pressions et d’intimidations contre les
mouvement sociaux au Mali. Et ce au moment même où la population malienne subit de plein fouet les conséquences des orientations libérales de son gouvernement (privatisation du chemin de fer, de la filière coton, expropriation des paysans de l’Office du Niger…).
La mobilisation sociale s’organise au Mali pour exiger sa libération avec le soutien de l’Union des journalistes du Mali. Un sitting a eu lieu hier devant le siège de la radio, une marche de protestation est prévue la semaine prochaine. Nous nous associons à ce mouvement et, avec lui, exigeons la libération immédiate et sans condition de Nouhoum Keita et l’éclaircissement rapide de cette affaire.
la mort à court terme pour seul horizon
L’UNICEF publie son rapport annuel sur la santé maternelle et néonatale. Une édition 2009 axée sur La situation des enfants dans le monde. Celle-ci apparaît dramatique, puisque l’an dernier 4 millions d’enfants sont morts dans les 28 jours suivant leur naissance. Quant à la mortalité maternelle, elle a été de 400 décès pour 100 000 naissances. Pratiquement autant que les années précédentes…
Prise en charge de la femme durant la grossesse, amélioration des conditions d’accouchement, suivi médical du nourrisson… Le rapport de l’UNICEF fait le point sur les mesures pratiques à mettre en œuvre pour réduire l’hécatombe chez les plus pauvres. Notamment en Afrique et en Asie.
La situation n’est pas acceptable dénonce Marie-Claire Mutanda, responsable de la santé maternelle et néonatale d’UNICEF-Niger. Les femmes sont une force de développement pour un pays. Nous devons leur donner accès à l’éducation et aux prises de décision.
En effet, le manque d’éducation joue un rôle majeur dans cette mortalité très élevée. Le poids des traditions aussi. Il est impératif de créer un environnement social favorable insiste l’UNICEF. Ce dernier passe par la prévention des mariages précoces, l’abandon de l’excision, la lutte contre la violence et les mauvais traitements. Des mesures qui malheureusement sont connues depuis bien longtemps, mais peinent à devenir effectives sur le terrain…