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le pangolin
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19 mai 2008

Maladies tropicales : un milliard de malades « négligés »

Bilharziose, onchocercose, filariose lymphatique … Ces maladies tropicales sévissent dans les régions les plus pauvres de la planète. Et elles sont en fait, délaissées. Une situation jugée inacceptable par un groupe international de chercheurs, qui appellent à la mise sur pied d’un Fonds mondial de lutte contre les maladies tropicales négligées. Ces dernières il est vrai, touchent un milliard de personnes dans le monde, particulièrement en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie.

Ce groupe rassemble des « références » en la matière : le Dr Lorenzo Savioli, directeur du Département des Maladies tropicales Négligées de l’OMS ;  le Pr David Molyneux de la Liverpool School of Tropical Medicine de Grande Bretagne et le Pr Tsutomu Takeuchi du Départment de Médecine  Tropicale et de Parasitologie Tokyo.

Nous sommes capables aujourd’hui d’éliminer ou au moins de contrôler quelques-unes de ces maladies parmi les plus importantes,  en optimisant les dons de médicaments, expliquent-ils. Une optimisation qui devrait passer par la mise en œuvre d’un fonds mondial, à l’instar de ce qui existe pour le VIH-SIDA, la tuberculose et le paludisme.

En termes de rapport coût-efficacité , cette approche serait idéale pour réduire la pauvreté dans le monde. En effet, les économies locales sont sérieusement malmenées par les maladies tropicales… Si ces dernières frappent de plein fouet les plus pauvres, la pauvreté elle, se nourrit de la mauvaise santé des populations. Pour être certain de bien se faire entendre par les puissants de ce monde, les signataires de l’appel projettent d’adresser un message au sommet du G8, qui se tiendra au Japon en juillet prochain.

www.destinationsant e.com

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Commentaires
M
Ce sont ceux qui souffrent de ces maladies ou leurs communautés qu´on doit interpeller, pas ceux qui n´en souffrent pas ! Dans ce monde où chacun s´occuppe d´abord de ses maux, ceux qui négligent de s´occuper des leurs ne doivent pas attendre ou exiger que les autres s´en occuppent ! Cette dialectique attentiste est bien primitive; cela me rappelle ce paysan qui va épouser une femme sans savoir ni la nourir, ni la vêtir. Et au lieu de travailler et de produire mieux pour avoir les moyens de remplir ses obligations, il s´en va demander à tous ses voisins de cotiser pour qu´il puisse venir à bout de ses charges. Question: à qui appartient donc la femme ?<br /> Si nous ne nous donnons pas les moyens d´instruire et d´entretenir des chercheurs pour guérir nos propres maux sociaux, ne nous étonnons pas si les autres ne le fassent pas à notre place; après tout, ce ne sont pas eux qui en souffrent. Mais bien nous. Les africains ont trop tendance à renverser la logique en jouant les victimes abandonnées, alors qu´ils sont tout simplement irresponsables ou incapables notoires. Ce petit jeu ne trompe, hélas plus personne. Il est temps d´y mettre fin. Chacun doit apprendre à assumer ses responsabilités sociohistoriques par lui-même. Et pas gaffer à longueur d´histoire, négliger le savoir et la recherche et se mettre après à exiger d´être sauvé par les autres. C´est trop facile...et cousu de fil blanc.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> frum Réalisance
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